Vous ne connaissez probablement pas la gamme de climatiseurs portables Reon Pocket de chez Sony, et c'est normal : issue d'un financement participatif en 2019 (et rachetée ensuite par Sony), elle s'est cantonnée aux pays asiatiques. Mais la 5e itération est attendue en Europe dès le mois de mai, et est en précommande sur le site britannique de Sony pour 139 £ (environ 160 €).

Ce petit boîtier se place dans le cou, au niveau de la nuque, et peut soit vous réchauffer soit vous refroidir. Il existe en deux versions, pensées soit pour des vêtements casual, soit pour des chemises et autres costumes. L'appareil est équipé de plusieurs modes : il peut soit fournir du froid, avec cinq niveaux — et une autonomie qui varie de 17 à 4 heures —, soit de la chaleur, avec quatre niveaux (de 8 à 4 heures d'autonomie). La batterie interne se recharge en USB-C, comme tous les appareils modernes, et un smartphone est nécessaire pour configurer le produit.

Cette nouvelle version est annoncée comme plus silencieuse — elle intègre un ventilateur — et plus autonome que les versions précédentes, et Sony propose aussi un petit capteur qui va permettre d'automatiser le fonctionnement du climatiseur portable. Placé dans une poche de chemise ou sur un sac, il va mesurer la température et l'humidité ambiante pour passer d'un mode à un autre. Sony ne donne pas de valeurs exactes pour la température, mais les exemples montrent que la plaque de métal du Reon Pocket 5 permet d'obtenir une température environ 10 °C plus faible que la valeur ambiante en quelques minutes.

Nomad ressort une édition limitée de son bracelet phosphorescent Glow pour Apple Watch. Cette seconde mouture est décrite comme trois fois plus lumineuse que la précédente lorsque la lumière faiblit.

C'est tout l'intérêt de cet accessoire en fluoroélastomère, il brille d'un coloris vert fluo dans l'obscurité. Ce bracelet au look sportif, qui peut aller dans l'eau, est de la même famille que celui que nous avions pris en main récemment. Ce modèle Glow est vendu entre 56 et 60 € selon la taille.

Coup d’œil sur le bracelet Apple Watch Sport de Nomad : une bonne alternative au modèle d'Apple

Une coque pour iPhone 15 Pro sur le même principe était proposée mais le premier stock a vite été épuisé.

L’effervescence autour du Vision Pro serait en train de retomber comme un soufflé. Alors que l’intérêt pour le casque s’essoufflerait dans les boutiques américaines, Apple aurait d’ores et déjà revu ses prévisions de vente à la baisse, et pas qu’un peu.

D’après Ming-Chi Kuo, alors que le fabricant prévoyait au départ de vendre 700 000 à 800 000 unités cette année, il n’envisagerait plus que d’en écouler 400 000 à 450 000. Si on prend le plan original le plus optimiste et la nouvelle projection la plus pessimiste, Apple a donc divisé par deux son estimation.

Selon l’analyste souvent bien renseigné, Apple a réduit ses commandes auprès de ses fournisseurs dans l’attente d’un lancement à l’international, signe d’une demande plus faible que prévu aux États-Unis. Ce début de carrière apparemment décevant sur ses propres terres conduirait la Pomme à se méfier des performances commerciales du Vision Pro dans les autres pays. Elle s’attendrait même à des ventes plus faibles en 2025 qu’en 2024, quand bien même le produit sera disponible plus largement dans le futur.

Dans ce contexte de défiance, les déclarations de Tim Cook sur le Vision Pro lors de la prochaine présentation des résultats trimestriels, le 2 mai, seront scrutées à la loupe. Le Vision Pro sera commercialisé dans d’autres pays dans le courant de l’année, dont la Chine comme le CEO l’a révélé, et peut-être le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie, le Japon et la France.

Test du Vision Pro : finalement, faut-il craquer pour l’informatique spatiale ?

Comme pour les autres systèmes, Apple a mis à jour visionOS, qui passe en version 1.2 bêta 3, et watchOS, qui suit la même voie avec une bêta 3 pour la version 10.5. Et comme pour macOS, iPadOS ou tvOS, les nouveautés sont maigres : Apple semble se concentrer sur tous les changements imposés par l'Europe dans iOS 17.5.

Les AirPods Pro 2 avec le boitier MagSafe doté du connecteur USB-C cumulent une promotion avec un coupon de réduction sur Amazon.

Cette paire d'écouteurs vendue 279 € sur l'Apple Store se retrouve à 239 € auxquels on peut retrancher le coupon de 14,90 €. Au final ces AirPods Pro 2 reviennent à 224 €. Ce n'est pas très loin du meilleur prix que l'on ait pu voir en promo ces derniers mois (autour de 200 €). La deuxième génération a amélioré sa réduction du bruit qui était déjà bonne et donné du muscle à la restitution des basses.

Si vous préférez les AirPods 3 (Lightning), Amazon a un coupon de 8 € qui, ajouté à la promotion en cours, ramène le prix final à 171 € au lieu de 199 € chez Apple. C'est à peine plus cher que ces mêmes écouteurs sur le refurb d'Apple (169 €).

Meta continue de peaufiner ses dernières lunettes connectées créées en collaboration avec Ray-Ban. Une récente mise à jour ajoute une intégration à Apple Music : il va donc être possible de lier son compte directement à la monture pour contrôler la lecture via les commandes vocales.

Les lunettes sont en effet bardées de micros et intègrent l’assistant vocal de la marque, qui prend en charge le français. Il sera donc possible de demander à baisser le volume ou à changer de piste sans avoir à dégainer son téléphone. On pourra aussi interagir directement en tapotant sur les lunettes : appuyer une fois sur la branche va mettre en pause, tandis qu’un double-tap passe à la chanson suivante. Un glissement vers le haut et vers le bas va changer le volume, et un appui long permet d’obtenir des recommandations d’Apple Music.

Meta place de grandes espérances sur ce produit, qui a obtenu des retours plutôt encourageants de la presse. L’entreprise est en train de lui ajouter un assistant carburant à l’IA, qui n’est pour le moment disponible qu’aux États-Unis. Le concept est intéressant : à la manière de l’Humane Pin, la paire de lunettes peut donner des informations sur un objet regardé. L’accessoire est vendu à partir de 329 € sur le site de Ray-Ban.

Meta continue de jouer l’écosystème fermé contre l’écosystème ouvert dans le monde de la réalité augmentée et l’entreprise veut représenter l’ouverture, contre la fermeture d’Apple. Mark Zuckerberg avait déjà abordé ce thème en comparant le Quest 3 au Vision Pro, il passe à la vitesse supérieure sur la même idée en annonçant le lancement de Meta Horizon OS, un système d’exploitation qui sera ouvert à tous les constructeurs qui le souhaitent, sur le modèle d’Android ou de Windows. Plusieurs constructeurs se sont d’ores et déjà engagés à utiliser ce nouvel OS : Microsoft via sa division Xbox, Lenovo et Asus.

Meta Horizon OS est le résultat d’une décennie de travaux réalisés par Meta, souligne l’entreprise. Toutes les technologies logicielles qui ont été rendues nécessaires par les Quest et leurs fonctionnalités se retrouvent dans ce système d’exploitation, qui intègre aussi une bonne couche sociale, c’est logique après tout pour le concepteur des plus gros réseaux sociaux au monde. C’est cette couche qui permet notamment de créer son avatar virtuel et d’interagir avec d’autres utilisateurs au sein des environnements immersifs projetés par le système.

Même si l’ouverture est le mot clé de l’annonce, Meta ne perd pas le nord et intégrera sa propre boutique, devenue Meta Horizon Store, dans le système d’exploitation. Cela dit, d’autres acteurs pourront ouvrir leurs propres boutiques dans Meta Horizon OS, y compris Google s’il le souhaite pour Google Play et son immense catalogue de jeux. Par ailleurs, l’entreprise compte simplifier l’accès aux apps qui sortent de l’App Lab, une méthode qui permet de télécharger et installer du contenu sans passer par la boutique officielle.

L’ouverture à des constructeurs tiers devrait permettre d’ouvrir Meta Horizon OS à des produits optimisés pour des usages spécifiques. On devrait ainsi avoir une version Xbox, fournie avec la manette conçue par Microsoft et un abonnement à Xcloud Gaming. ASUS devrait développer un casque optimisé pour les joueurs, tandis que Lenovo s’attèlera plus à la partie travail collaboratif.

Toutes ces variantes auront une base commune, en particulier une puce conçue par Qualcomm, comme dans les Quest. On n’en sait pas plus pour l’heure et Mark Zuckerberg a suggéré dans une publication Instagram qu’il faudrait attendre quelques années avant de voir les premiers résultats concrets de l’initiative.