Splitscreen ajoute un deuxième écran virtuel du Mac dans le Vision Pro

Nicolas Furno |

Le partage d’écran d’un Mac est une fonctionnalité bien pratique de visionOS, puisqu’elle permet de travailler dans le casque tout en gardant toutes ses apps et habitudes. Elle est toutefois limitée à un seul écran à la fois, ce qui peut être juste si vous aviez l’habitude de travailler avec plusieurs écrans sur votre Mac. Ça l’est d’autant plus que l’on n’est plus limité aux contraintes physiques de notre monde quand on porte le Vision Pro et que l’on est plongé dans ses environnements immersifs.

Splitscreen en action : l’écran géré par Apple à gauche, celui géré par l’app à droite. Image watchGeneration.

Fort heureusement, les amateurs de plusieurs écrans trouveront une solution efficace avec Splitscreen. Cette app permet de créer un deuxième écran pour le Mac relié au Vision Pro via le partage d’écran de visionOS, ou alors pour n’importe quel autre Mac. Notez qu’elle ne permet de gérer qu’un seul écran virtuel à la fois, on ne peut pas les multiplier. Malgré cette limite, elle a parfaitement fonctionné pendant mes essais avec un Mac Studio de première génération.

L’app doit être installée à la fois dans le Vision Pro et sur le Mac à utiliser. Une fois les permissions accordées, on peut cliquer sur la barre de menus de macOS pour activer le partage d’écran avec SplitScreen. Côté visionOS, l’image apparaît dans la foulée dans une fenêtre que l’on peut placer librement dans l’espace et redimensionner comme on le souhaite. L’utilitaire sur le Mac permet de définir la position de la deuxième fenêtre, pour que le curseur passe naturellement d’un écran à l’autre.

Ceci fait, la qualité m’a semblé aussi bonne qu’avec la fonctionnalité d’Apple. J’ai quand même noté quelques ralentissements de macOS, sans doute causés par mon choix de régler la qualité de l’image sur le paramètre le plus élevé. Un message d’erreur s’affichait sur l’écran original du Mac, sans conséquence négative à l’utilisation, même si ça bloquait une partie de l’affichage. Mis à part ces quelques défauts, c’est une bonne option si vous voulez travailler avec deux écrans virtuels liés à votre Mac dans le Vision Pro.

Les réglages de Splitscreen, en particulier la qualité de l’image qui aura une influence sur la fluidité de l’expérience. Image watchGeneration.

Splitscreen se télécharge gratuitement et l’app fonctionne normalement pendant 30 minutes. Au-delà, il faut patienter quelques minutes avant de pouvoir la réutiliser pendant une demi-heure, ou alors payer l’achat in-app unique de 22,99 €. Son interface n’est pas traduite en français et l’app côté macOS nécessite Sonoma.

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Le dilemme des clients américains qui doivent envoyer leur Apple Watch en SAV

Florian Innocente |

La désactivation de la fonction de mesure de l'oxygène sanguin sur les Apple Watch américaines inquiète des utilisateurs qui doivent envoyer leur montre en SAV.

Lorsqu'une Apple Watch dispose de cette fonction, est-ce qu'un envoi en réparation (par exemple pour une batterie en perte de puissance) se traduit par un retour de la montre avec le capteur désactivé ? C'est une question qui agite des forums avec des clients américains.

La fonction de SpO2 est apparue sur les Series 6 en 2020.

Pour mémoire, Apple n'a plus le droit de vendre aux États-Unis des Apple Watch Series 9 et Ultra 2 avec la fonction de SpO2 active. Et ce depuis la fin 2023, à la suite d'une décision de justice liée à une dispute autour de brevets, qui a été confirmée courant janvier.

La partie matérielle est toujours là, mais un verrou logiciel la bloque. Les Apple Watch américaines déjà en circulation continuent d'utiliser cette fonction apparue avec les Series 6 (et les mises à jour successives de watchOS 10 n'ont rien modifié). En attendant les prochains épisodes judiciaires — Apple a fait appel — cela fait presque 6 mois que les montres sont commercialisées, dépourvues d'une fonction qui peut être anecdotique pour certains utilisateurs, mais extrêmement importante pour d'autres. Il a été dit qu'Apple avait peut-être une solution pour contourner les brevets de Masimo, de toute évidence ça n'est pas aussi simple.

L'autre problème est que des propriétaires de montres qui ont eu besoin de l'envoyer en SAV se sont préalablement vu expliquer par AppleCare ou un Apple Store qu'elle leur serait retournée réparée, mais avec la SpO2 désactivée. Embêtant…

Cela semble toutefois plus subtil. Si la montre est encore sous garantie, elle reviendra avec sa fonction toujours disponible. À l'inverse, hors garantie, cela s'apparenterait à une vente et la montre fournie en échange du paiement de l'intervention aurait de bonnes chances de voir sa SpO2 désactivée par logiciel. Ou plutôt, la montre aura été remplacée par une autre sur laquelle le bridage d'Apple a été appliqué.

En effet, il est a priori plus courant qu'une montre en panne ou avec une batterie épuisée soit remplacée par un modèle reconditionné dans un état neuf. Comme avec les AirPods ou iPad, Apple ne s'enquiquine pas à enlever leur batterie pour en mettre une neuve ou à dessouder un composant, elle remplace tout et tant pis pour l'écologie.

En résumé, une montre sous garantie reviendrait chez son propriétaire à l'identique ; une montre hors garantie serait récupérée bridée et une montre hors garantie qui aurait pu être réparée chirurgicalement — pour peu que cela arrive — conserverait sa fonction. Tout cela ne concerne que les clients américains, rappelons-le.

Apple Watch : Tim Cook n’a pas l’intention de signer un accord avec Masimo

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Une semaine de promotion chez Withings, jusqu'à 25 % de réduction

Pierre Dandumont |

Withings organise une semaine de promotions sur son site, ce que la société nomme une vente privée. L'accès nécessite un compte chez le fabricant, et les promotions sont prévues entre le 10 et le 17 avril.

Une balance aux couleurs des Jeux olympiques.

Vous trouverez notamment entre 10 et 20 % de réductions sur les balances (la Body Smart aux couleurs des Jeux olympiques est à 110 € au lieu de 130 €), 20 % de réduction sur la ScanWatch Light (200 € au lieu de 250 €), un tensiomètre connecté à 100 € ai lieu de 130 € et une réduction de 25 % sur l'achat de deux capteurs de sommeil. Nous vous conseillons tout de même d'aller vérifier les prix chez Amazon : le vendeur a tendance à faire des promotions régulières sur les produits de Withings, avec parfois des prix plus bas que les promotions du fabricant.

Test de la ScanWatch Nova : Withings à la bonne heure

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Typos tente d'apporter une meilleure option que le clavier virtuel de visionOS

Nicolas Furno |

Typos (gratuit) est une app qui tente d’apporter une réponse à un défaut de visionOS : son clavier virtuel, qui n’est pas du tout confortable à utiliser. La dictée peut prendre le relai bien entendu, avec toutefois les approximations que cela entraîne, surtout dans la version actuelle où l’anglais est la seule langue prise en charge. Apple n’a rien prévu d’autre, ce qui a donné aux développeurs de cette app une idée : et si le clavier virtuel de l’iPhone, bien meilleur, servait à saisir du texte destiné à l’Apple Vision Pro ?

C’est la même idée que pour l’Apple TV et l’Apple Watch, deux appareils qui peuvent faire appel à un iPhone à proximité pour faciliter la saisie de texte. Sauf que Typos n’est pas une intégration officielle et cela se ressent à l’usage. L’app doit être installée à la fois dans le casque et sur le smartphone. Ceci fait, la connexion entre les deux est rapide et on peut alors saisir du texte sur l’iPhone et l’envoyer vers l’Apple Vision Pro. Sauf que visionOS ne récupère pas directement le texte saisi, c’est l’app Typos qui l’obtient et il faut encore le copier pour le coller dans le champ de texte de votre choix.

À gauche, l’app Typos sur un iPhone (j’ai ajouté l’image sur la capture de visionOS), à droite dans visionOS. On note aussi le pop-up qui s’affiche quand on colle un élément dans le casque. Image watchGeneration.

Cela fonctionne, dans le sens où vous pourrez effectivement écrire du texte sur un iPhone et l’utiliser dans le Vision Pro. Le passthrough, qui permet de voir le monde réel dans ce casque virtuel, est de qualité suffisante pour s’y retrouver et taper du texte sur le clavier virtuel de l’iPhone est nettement plus rapide que sur celui de visionOS. On reste malgré tout sur du bricolage, avec quelques problèmes que seule Apple pourrait régler. Le plus gros : si votre iPhone est verrouillé, Face ID ne fonctionne plus en portant le casque et vous ne pourrez pas accéder à Typos1.

L’équivalent intégré par Apple serait bien meilleur. Le clavier virtuel fonctionnerait même sans s’identifier avec Face ID et on pourrait même avoir une représentation parfaite de l’écran de l’iPhone avec un mode recopie vidéo qui éviterait de dépendre des caméras placées sur le casque. C’est d’ailleurs peut-être ce que se sont dits les créateurs de Typos, puisqu’ils proposent aussi Bezel (6 €), une app qui affiche l’écran d’un iPhone ou iPad dans visionOS. Une bonne idée, avec un défaut rédhibitoire toutefois : on peut voir l’écran de l’appareil, mais pas interagir. Il s’agit uniquement d’une vidéo, enregistrée d’ailleurs avec iOS, la manipulation doit toujours se faire sur l’appareil directement, ce qui réduit largement son intérêt.

Bezel en action dans visionOS : cela fonctionne, à défaut d’être particulièrement utile. Image watchGeneration.

Faute de mieux, Typos et Bezel donnent une bonne idée de ce qu’Apple pourrait ajouter à l’avenir. L’écran de l’iPhone pourrait être projeté automatiquement en superposition de l’iPhone réel, OpticID pourrait alors remplacer FaceID et on pourrait utiliser son smartphone aussi simplement que son Mac avec la recopie d’écran. Pour visionOS 2 ?


  1. Sauf à activer le déverrouillage avec l’Apple Watch, ce qui fonctionne pas trop mal, sauf quand ça ne fonctionne plus.  ↩︎

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« Lent », « Peu fiable » : l’AI Pin d'Humane peine à convaincre les premiers testeurs

Félix Cattafesta |

Les premiers tests de l’AI Pin d’Humane viennent de tomber, et le gadget n’a pas vraiment emballé la critique. Pour rappel, ce petit pins à porter a été créé par une start-up constituée d’anciens d’Apple. Il se présente comme une alternative au smartphone reposant sur l’IA : une sorte de super-Siri à porter pouvant envoyer des messages, analyser ce qu’il voit ou encore répondre à des questions complexes.

Image : Humane.

Ce wearable fait la taille d’un boîtier d’AirPods et dispose d’une surface sur laquelle on peut effectuer différents gestes. Appuyer dessus active l’assistant, tandis qu’un double tap permet de prendre une photo. Il est également possible d’enregistrer des vidéos, que l’on pourra consulter depuis un ordinateur en passant par un portail web. L’accessoire vient se porter au niveau de la poitrine, avec une batterie clipsable côté peau.

Le but principal du AI Pin est de répondre aux demandes du porteur, et il est visiblement loin d’être infaillible. Les premiers testeurs lui reprochent d’être trop lent pour être pertinent. Selon les différents exemples de The Verge, il faut entre 3 et 15 secondes avant que le bidule ne réponde à une question, ce qui est bien plus lent que de dégainer son téléphone. Cela s’explique par le fait que l’appareil fonctionne entièrement via le web, et que le modèle d’IA doit générer une réponse.

L’AI Pin n’écoute pas en continu : il faut appuyer dessus pour lui faire tendre l’oreille. Image : Wired.

L’AI Pin répond parfois bien, et est alors très pratique : on peut lui demander si une boisson contient des calories ou ce qui est devant soi. Le problème est qu’il répond souvent à côté de la plaque, ce qui est au mieux amusant, au pire dangereux. Dans tous les cas, le produit perd en intérêt tant il est difficile d’interagir avec un assistant qui n’est jamais complètement fiable. Une anecdote de la testeuse d’Engadget résume bien le problème :

Lorsque j'ai demandé « Envoie un message texte à X », qui est un ami et un collègue, j'ai pensé qu'on allait me demander ce que je voulais lui dire. Au lieu de cela, l'appareil a simplement répondu OK et m'a dit qu'il avait envoyé les mots « Hey X, je viens juste aux nouvelles. Comment se passe ta journée ? ». […] Je suppose que, techniquement, l'IA Pin a fait ce que j'avais demandé.

Wired note qu’étonnamment, l’IA peut censurer certaines requêtes. Le testeur a demandé à envoyer un message traitant un ami d’idiot, ce que le Pin a refusé. Il a fallu demander à dicter un message pour que l’appareil s’exécute. L’AI Pin dispose d’une fonction lui permettant de reconnaître ce qu’il voit, mais celle-ci est en bêta et n’est apparemment pas très fiable. Le testeur de The Verge a demandé quel monument il avait face à lui, ce à quoi l’appareil à répondu avec aplomb une réponse erronée.

Le rétroprojecteur est difficilement lisible en extérieur. Image : Engadget

L’accessoire se démarque par un petit rétroprojecteur servant à afficher un aperçu des photos ou un petit menu. S’il n’a pas été pensé pour être le mode d’interaction principal, il est censé permettre de consulter certaines données ou modifier des paramètres. Son utilisation est compliquée : les testeurs regrettent qu’il soit quasiment illisible au soleil et qu’il soit très difficile d’y naviguer. Engadget note que l’affichage peut être tronqué si on a de petites mains.

Quelques points ont tout de même fait l’unanimité. Un mode activable à deux doigts va automatiquement traduire ce que dit un interlocuteur étranger, avant de faire de même avec les réponses du porteur. Le design est aussi apprécié, ce qui n’est pas surprenant pour une startup composée d’anciens d’Apple. Les haut-parleurs sont visiblement corrects, avec des réponses audibles mêmes dans des contextes bruyants.

L’AI Pin et ses accessoires. Image : The Verge

D’autres problèmes sont relevés : seul Tidal est pris en charge pour le moment côté musique, et le bidule a tendance à chauffer. Les photos sont correctes de jour, mais pas terribles de nuit. L’absence d’interface forçant à tout prononcer peut être embarrassante, par exemple au moment de dicter un message personnel. Le fait de porter un accessoire qui fait aussi caméra peut rendre mal à l’aise certaines personnes.

Wired note qu’il n’est pas possible de synchroniser son numéro de téléphone avec le badge, ce qui complique de nombreuses démarches au quotidien. En l'état, tout le monde s’accorde sur le fait qu’il ne faut pas acheter le produit maintenant et qu’il s’agit plutôt d’une bêta ou d’un prototype. Pour rappel, l’AI Pin n’est vendu qu’aux États-Unis pour 700 $, auquel il faudra ajouter un abonnement mensuel de 24 $.

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visionOS n'affiche pas l'heure en permanence, mais il y a plein d’apps pour ça 🆕

Nicolas Furno |

Apple a fait un choix étrange dans la première version de visionOS : l’heure n’est pas visible en permanence et n’est même pas accessible facilement. Quand on y pense, à l’exception de l’Apple TV, c’est le seul appareil pommé ainsi : le Mac affiche l’heure dans sa barre de menus, iOS et iPadOS la positionne dans leur barre de statut et il va sans dire que watchOS met en avant cette information. Une fois plongé dans l’informatique spatiale, vous n’aurez plus aucune idée de l’heure actuelle, ce qui peut d’ailleurs être dangereux en termes de temps passé/perdu dans le casque.

Que ce soit en étant plongé dans l’un des environnements virtuels de visionOS ou bien en réalité augmentée, l’heure n’est pas visible en permanence dans l’Apple Vision Pro. Image watchGeneration.
L’heure est malgré tout visible dans le centre de contrôle de visionOS, si vous pensez à l’afficher en tout cas. Image watchGeneration.

Fort heureusement, le bon vieux slogan de l’App Store peut encore être sollicité. « Il y a une app pour ça », ou plutôt il y en a des dizaines. Les développeurs ont rapidement senti qu’il y avait un segment à combler et la recherche « clock » donne de nombreux résultats dans la boutique dédiée à visionOS. On trouve plusieurs fois la même idée et après avoir testé une grosse poignée, on comprend vite le principe général et l’intérêt d’une telle fonction.

Ces apps se présentent le plus souvent sous la forme d’une fenêtre que l’on peut alors placer n’importe où. C’est l’avantage de visionOS, un système spatial qui retient la position des éléments dans l’espace. Vous pouvez ainsi garder l’heure affichée en permanence dans le coin en haut à gauche, comme s’il s’agissait d’une horloge au mur, par exemple. La plupart des apps affichent aussi le jour si vous le souhaitez, voire un calendrier complet.

Cinq apps qui donnent l’heure dans visionOS : vous aurez l’embarras du choix. Image watchGeneration.

Le choix dépendra de vos goûts, sachant qu’il y a suffisamment d’options gratuites. Pour une app simple qui fonctionne bien, Floating Clock (en bas à gauche sur la capture) est un bon choix. Elle peut afficher la date en option et présente ses données dans un rectangle aux bords arrondis que l’on peut redimensionner. J’aurais aimé pouvoir réduire encore sa taille, mais pour le reste, cela fonctionne comme prévu. À noter que vous pouvez afficher plusieurs fenêtres, mais sans pouvoir changer le fuseau horaire, ce que je trouve surprenant.

Si vous cherchez un style plus original, SF Clock adopte un style à l’ancienne, avec des panneaux qui tombent à chaque changement. J’ai trouvé que c’était assez perturbant en affichant les secondes, mais c’est une option que l’on peut heureusement désactiver. En agrandissant la fenêtre, on peut même afficher le calendrier du mois en cours. Dans un tout autre genre, Clock Vision affiche l’heure en 3D sans arrière-plan et avec un indicateur de batterie dans le coin. Ça change un peu, même si ce n’est pas la plus lisible.

Si vous trouvez que l’heure ne suffit pas, il existe aussi des apps capables de recréer des barres de statut similaires à la barre de menu de macOS. Status Bar Builder (5,99 €) est une solution complète et très pratique, qui permet de choisir les données à afficher avec de multiples options. En plus de l’heure et de la date, on peut ajouter le niveau de batterie, le prochain rendez-vous dans le calendrier, la météo, le volume sonore ou même un bouton pour ouvrir une app, un raccourci ou un lien.

La barre de statut qui flotte dans un coin de mon champ de vision. Image watchGeneration.

Le Vision Pro est aussi un casque de réalité augmentée, alors autant en tirer parti n’est-ce pas ? Plusieurs apps ont été pensées pour positionner des horloges ou réveils dans votre environnement réel. J’ai testé Spatial Clock (1,99 €) et ça fonctionne bien. C’est plutôt amusant de pouvoir poser une horloge sur le coin du bureau et de ne plus la voir bouger par la suite. Est-ce utile pour autant ? Je vous laisserai en juger…

L’une des horloges proposées par Spatial Clock. Image watchGeneration.
Une autre, avec ses réglages. Image watchGeneration.

Apple ajoutera peut-être un système pour garder l’heure dans un coin de l’écran virtuel de visionOS avec une future mise à jour. En attendant, les options ne manquent pas et c’est bien pratique de pouvoir rapidement connaître l’heure quand on porte l’Apple Vision Pro.

Mise à jour à 16:50 : comme l’a suggéré un lecteur, il y a une autre option pour connaître l’heure dans visionOS et elle est encore plus simple. Si vous portez une montre, Apple Watch ou même un modèle à l’ancienne sans Wi-Fi (mais si, ça existait), alors il suffit de… la regarder. Le système est pensé pour afficher en permanence vos mains, même dans un environnement immersif, et la montre sur le poignet sera visible elle aussi. J’ai testé, c’est un peu sombre, mais ça fonctionne en effet parfaitement (merci Valibomba).

La montre sur le poignet reste visible dans visionOS, même en étant dans un environnement virtuel. Ça peut faire l’affaire pour lire l’heure à tout moment. Image watchGeneration.

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Apple Watch : le bug des "touchers fantômes" frappe d'autres modèles

Florian Innocente |

Apple n'en a pas terminé avec le « toucher fantôme » qui pouvait frapper des Apple Watch et d'autres modèles sont concernés.

Dans une note distribuée à ses techniciens, Apple indique que ce dysfonctionnement touche également les Ultra 1 ainsi que des des Series 7 et 8. Précédemment, seule la dernière gamme — Ultra 2 et Series 9 — avait été mentionnée. Ce problème se traduit par des mouvements inopinés de l'interface, comme si quelqu'un était en train de la manipuler (lire aussi Non, votre Apple Watch Ultra 2 n’a pas été hackée).

La mise à jour 10.4 sortie début mars indiquait une correction « d'un problème entraînant des touchers involontaires sur l'écran chez certains utilisateurs ». Cela n'a visiblement pas suffi. Dans ses nouvelles instructions, Apple demande aux Apple Store et revendeurs de ne pas changer la montre affichant ce problème, de conseiller à son propriétaire de la redémarrer lorsque cela se produit et de bien installer les mises à jour de watchOS.

Apple a constaté que l

Apple a constaté que l'écran de certaines Series 9 et Ultra 2 pouvait réagir tout seul

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